Extrait du journal

N«i Si les farfadets ne grambarient plus au clair de. lune, dans l'air embaumé du matin, nous y avons découvert les «ions », mille fois plus subtils et plus immatériels, et qui sans cesse., autour de nous, tissent les fils nerveux et délicats de l'électricité atmosphériqueOn a constaté, en effet, que continuellement et par tous les temps, l'air que nous respirons est le siège de phénomènes électriques importants. La surface de la Terre, considérée dans son ensemble, possède une charge d'électricité négative, tandis que T'atrfrosphére est, au contraire, chargée positivement. Il s'ensuit une différence de-tension électrique entre l'air et le sol.' qui, par beau temps et en rase campagne, atteint couramment, pour chaque mètre d'altitude, une valeur deux cents fois plus grande que celle d'une pile de Volta. Cette tension n'est pas absolument régulière, et elle varie d'une manière aujourd'hui bien étudiée, suivant la saison et suivant les heures de la journée....