Extrait du journal

Ni front ni frontière à proprement parler en Espagne. Sans doute des contrées màssives appartiennent-elles à l'un et l'autre parti. Mais l'adhésion d'une garnison ou l'importance et la combativité d'un fascio local ont décidé seules, souvent, la participation d'une région au mouvement. Entre deux villes ennemies, la lutte est engagée sur la route. Mais, fréquemment, dans les campagnes, aucune démarcation ne s'observe jusqu'à ce qu'une colonne volante soit venue planter quelque part un drapeau et y laisser des miliciens. Le: fronts se situent généralement sur les routes qui sont rares mais belles depuis Primo de Rivera. Des colonnes motorisées s'y affrontent, qui ont des bases lointaines et une importance très variable. Et la meilleure carte d'état-major est, en l'esaèce, une carte roujièr^...