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Le Matin, 15 septembre 1918

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Le Matin
15 septembre 1918


Extrait du journal

.-La partie entre eux et nous ne serait vraiment pas égale s'ils pouvaient, en donnant licence à leur prurit de sauvagerie, escompter une indulgence faite de respect pour nous-mêmes plus encore que de mansuétude. On nous impose un genre de guerre qui nous répugne, mais nous avons hésité assez longtemps pour que notre bon renom n'ait pas il. en souffrir. Maintenant, il faut sauver nos cités rien ne doit plus nous arrêter ville pour Ville. Que Fribourg ait à trembler si l'on porte, atteinte à Douai que Cologne ait intérêt à sauvegarder Saint-Quentin que Francfort sache bien que ses maisons répondront pour celles de Lllle. Nous ferons cela froidement, s'il le faut avec la même sérénité qu'un juge condamnant à mort. Il serait vraiment scandaleux, la fin de cette guerre, que les cités coupables d'où sont sortis les incendiaires fussent bruissantes d'activité, tandis que tout serait ruine et deuil dans les foyers des défenseurs du droit. Durcissons nos cœurs en vue de répreu;Ve suprême* si nos indignes ennemis atous contraignent à l'affronter. S'ils brùlent», nous brûlerons s'ils tuent, nous tuerons. La barbarie sera châtiée de la Seule manière qu'elle comprenne, par le >§éul procédé dont elle puisse avoir peur. Lucien Cornet,...

À propos

Lancé en 1883 sur le modèle du quotidien britannique le Morning News, Le Matin se revendiquait être un journal novateur, « à l’américaine ». Son directeur Alfred Edwards entendait donner « priorité à la nouvelle sur l’éditorial, à l’écho sur la chronique, au reportage sur le commentaire ».

 
 
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