Extrait du journal

ral n a pu encore la mire manœuvrer.- Momentanément employé, faute de navires spéciaux, a des croisières profitables, mais qui sortent de son-utilisation normale, elle s'intégrera presque complètement, un jour ou l'autre, dans la force du Midi et le plus tôt sera le mieux. 'C'est une vingtaine de bâtiments, en définitive, dont la première mise en œuvre dépendra de l'amiral Docteur. Qu'il compte les soumettre à un programme laborieux, ce* n'est un mystère pour Et le combat de nuit ? Certains affirment que nous gagnerions, de toute manière, à nous y prépaïrer davantage, car la¡ guerre nous a rarement mis à même d'y être victorieux ou vaincus. Existe-t-il chez nous des émules probables du fameux amiral Scheer, rentrant à sa base, après la bataille du Jutland, au prix d'une action nocturne si rapide, si foudroyante, si implacable, qu'elle restera toujours le modèle du genre ? Or, comme on parlait devant nous du futur chef de notre escadre, quelqu'un hasarda « C'est l'homme de la nuit. » Acceptons-en l'augure. Mais voici le porte-avions earn qui, cette année, entre en scène, voici, arme adolescente, l'aviation d'escadre qui se rset, avec toujours plus d'ampleur, au service des bâtiments de surface. Moins /fapides que les engins de l'air, mais autrement mystérieux, les sous-marins jouent' le même rôle d'éclaireurs. Le problème de la liaison entre l'avion et le sous-mafin a-t-il fait un pas définitif en avant ? Si j'étais à la tête de l'escadre hypothèse fort impertinente je voudrais que fût constant et facile l'accord entre mes deux informateurs, le nuage et l'abîme....