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Le Matin, 20 juillet 1916

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Le Matin
20 juillet 1916


Extrait du journal

Nous sommes en pleine fauchaison si la main-d'oeuvre est suffisante, après un coup de soleil la récolte peut être mise en meulons sinon que la pluie arrive, et les fourrages seront tout au moins abîmés, si ce n'est complètement perdus. Ce sera autant de nourriture en moins pour les chevaux de l'armée et pour le bétail, d'où achats à l'étranger, exportation d'or, renchérissement de la vie..•••'̃ 'Je sais bien que nos petits paysans n'ont pas- attendu l'autorisation. que je sollicite de vous pour se mettre à l'ouvrage. Mais à côté d'eux il y a tous les enfants de l'agglomération qui, à la sortie de l'école, s'en vont. jouer sur la place jusqu'à la nuit, et les jours sont longs, vous les avez avancés d'une heure, monsieur le ministres...

À propos

Lancé en 1883 sur le modèle du quotidien britannique le Morning News, Le Matin se revendiquait être un journal novateur, « à l’américaine ». Son directeur Alfred Edwards entendait donner « priorité à la nouvelle sur l’éditorial, à l’écho sur la chronique, au reportage sur le commentaire ».

 
 
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