Extrait du journal

L Assistance pumique ne crut aune pas pouvoir mieux faire que de' persévérer dans la mêmes voie et.de s'inspirer là des modèles qui lui avaient valu tant de succès. Hélas elle avait négligé de consulter les multiples règlements successifs, élaborés par les corps constitués qui ont la charge de favoriser l'oeuvre des habitations à bon marché. Il y avait notamment un règlement de 1910 que /personne ne connaissait. D'après ce règlement, un certain nombre de nouvelles condi7 tiens draconiennes étaient imposées pour faire bénéficier ,les immeubles de l'exempj tjon d'impôts de douze ans, actuellement accordée aux habitations à bon marche 'D'après ce règlement, le prospect dés fené'tres 'était porté, pour toutes les fenêtres de l'immeuble, à 9 m. 99. Dans ces conditions, faisait remarquer M: Mesureur, il n'y a peutôtre pas un immeuble des Champs-Elysées qui serait admis à servir d'habitation à bon marché. Or il se passe ceci, c'est que maintenant le comité consultatif départemental des habitations à bon marché, appuyé sur ce règlement de 1910, oppose des refus aux derniers immeubles construits par l'Assistance publique, et cela dans la proportion effrayante de 59 Profondément peiné, M. Mesureur a écrit au préfet de la Seine une lettre où il lui déclare notamment ic Ainsi, par suite de la rigidité d'application du règlement élaboré par le comité de patronage du département de la Seine, plus de 450 logements auront été créés par mon administration, sans aucun profit pour les familles de petits employés et d'ouvriers auxquels ils étaient destinés. »...