Extrait du journal

périodiques : 181g, 1826 et i836 attestent ce fait pour l’Angleterre. La France a participé aux deux premières crises, elle restera étrangère à celle de i836 ; elle a éprouve en 1831 et en i832 une stagnation profonde dans ses affaires ; il n’y paraît plus aujourd'hui. Il est clair que le mouvement commercial et industriel d’un pays ne saurait être uniforme, et (pic certaines fluctuations, à des intervalles plus ou moins longs, sont presque.inévitables. Ainsi l’activité après une crise devient en général très grande, parce (ju’il faut remplir les besoins de la consommation qui ont été en souffrance, et satisfaire aux demandes restées en suspend pendant la stagnation. Mais une fois ces demandes satisfaites, il faut bien rentrer dans un état normal et ralentir l’activité productive, ce spis constitue une dépression dans les affaires, mais nullement un indice fâcheux pour la fortune commerciale. Nous n'affirmerons pas que la France soit dans une phase semblable, plusieurs symptômes, et entre autres celui de l’accroissement du revenu public indiquent le contraire : mais le fait fût-il vrai, nous n’y verrions qne l’accomplisse ment des lois modératrices d’une industrie et d'un commerce qui se renferment dans la limite des véritables besoins....