Extrait du journal

LE3 TARIFS ANGLAIS ET LES VINS FRANÇAIS. On sait les efforts que ne cesse de faire le libreéchange, afin d’entretenir en France cette illusion que l’Angleterre voudra propager dans ses populations la consommation des vins français par une réduction de droits. Ses efforts, on le sait aussi, ont pour but d’entraîner l’intérêt viticole à cette croisade contre notre industrie et notre système protecteur qui voudrait nous entraîner à introduire sur nos marchés les produits les plus importants de l’industrie britannique. Sous le règne de Louis-Philippe l'intérêt viticole, confondu avec l’intérêt agricole en général, était le grand cheval de bataille de nos réformateurs commerciaux. Nous avons signalé dernièrement le voyage fait dans le Midi pour ce même objet par M. Olivèira, membre du parlement anglais, les promesses qu’il prodiguait et les résultats ? [Savaient eus ses promesses quand il avait voulu les aire aboutir devant la Chambre des communes. On se le rappelle, le chancelier de l’Echiquier, toutes les fois qu’il a été mis en demeure de s’expliquer sur ces questions, n’a pas caché le peu de sympathie qu’accordait le gouvernement anglais à ces tendances économiques, et, au nom du trésor aussi bien qu’au nom des fabriques du pays, il avait toujours repoussé les ouvertures et les insinuations qui lui étaient faites par les purs libre-échangegites du parlement....