Extrait du journal

Et quand, après le vote qui les proclamait allemands, les députés de l’Alsace et de la Lorraine adressèrent un douloureux adieu à leur ingrate patrie, quand ils curent juré de garder une affection filiale à la France absente de leurs foyers, quand ils eurent quitté sisilencieusement leurs sièges et traversé lentement la salle, et que, groupés sur lo seuil, ils curent adressé un muet et grave salut à leurs anciens collègues, oh ! alors, plus d’un patriote a dû murmurer ie cri suprême de Kosciusko....