Extrait du journal

Langomazino ne craignit point de venir, sans protecteur et sans ami, faire lui-même sa profession de foi ; cet enfant de prolétaire, qui entretient dans son cœur les saintes flammes du patriotisme, ne se fil précéderr d’aucun apologiste , d’aucun buccinateur pour chanter ses vertus, pour exalter ses éminentes qualités; il ne crut pas devoir recourir à la trompette d’un haut fonctionnaire pour dire à ses concitoyens : e Acceplez-moi, je suis digne de votre estime ; coufiez-moi votre mandat, il ne saurait échoir en de meilleures mains; ma vie est une suite nou interrompue de sacrifices à la patrie; ma vie est un long martyre politique ; écoutez, Marseillais, la voix éloquente qui plaide ma cause; je suis bon entre les bons, vertueux entre les vertueux, je suis l’idéal du dévouement, le prototype de l’abnégation.»...