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Le Pays libre, 15 mars 1942

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Le Pays libre
15 mars 1942


Extrait du journal

erreur de visez. Singuliers aéronautes ! t'n clair de lune illuminait lu capitale, Aucune chasse n'était là pour poursuivre et dérouter les assaillants. C’est en pleine conscience de leurs actes qu'ils essaimèrent, durant des kilomètres, leurs bombes sur des agglomérations populaires. Tout au long de cette guerre, Allemands et français évitèrent, par une convention tacite, les bombardements de nuit, qui sont les plus meurtriers, les plus atroces. Le vampire bolchevique, lui, affublé d'ailes britanniques, trouve l'ombre plus commode pour accomplir ses crimes. Ce virus bolchevique qui s'infiltre chez eux, les Anglais voudraient le voir chez nous. Iis sont comme certains tuberculeux qui crachent partout pour contaminer les autres, comme ces lépreux qui vous griffent pour vous donner leur lèpre. Leurs fusées dans la nuit parisienne. c'est le lever de rideau du feu d'artifice où ils aimeraient voir se dissoudre notre patrie. Notre épreuve ne fait que commencer : Cripps, le valet de Staline, essaie de déclencher l'anarchie sur le continent....
Le Pays Libre (1936-1944)

À propos

Le Pays libre est un périodique fondé en 1936, organe du Parti français national-collectiviste, proche du fascisme. Son directeur est le journaliste Pierre Clémenti, également à la tête du mouvement politique dont la publication est issue. Mensuel à ses débuts sa parution s’interrompe en 1938 avant de réapparaître comme hebdomadaire en février 1941. Collaborationniste pendant la guerre, son contenu est marqué d’un antisémitisme virulent dès les premiers numéros. Il est interdit à la Libération.

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