Extrait du journal

voiture retenue par Alexis arrivée, ils pre naient, à leur tour, la précaution d'arrêter un fiacre. Avec une très vive satisfaction, Alexis d'un coup d'cèil s'aperçut fort bien que le canasson dudit fiacre était incapable de lutter, fût-ce pendant cinq, minutes, avec la bête du coupé, râblée, un peu près dé terre,et qui possédait certainement de très vives allures. * Restait à prévenir la baronne, car son pro tecteur ne se dissimulait pas que le départ allait donner lieu à une poursuite acharnée, La mère de Renée se tenait prête, une mince valise à la main, elle remerciait la mère Ma tard, lui offrant, avec ces paroles qui partent du cœur, un léger souvenir, un insignifiant bijou. Le cocher reçut des instructions précises. Il devait tourner au court, gagner le boulevard, couper la rue de la Paix, et reprendre au grand trot dans le lacis de ruelles qui entourent le Palais-Royal. Tout fut exécuté de point en point. Sitôt dans la rue, le coupé fila comme uhâ flèche. Les agents aussitôt sautaient dans leur fiacre et lu chasse commençait. • . — Comme cette voiture va vite, — observa bientôt la baronne. .- Alexis s'était à cUverses reprises penché 4 la portière, l'assurant également de la dis tance du fiacre, au moyen de la petite glace dû fond. — Nous sommes.suivis...-fit-elle d'une voix éteinte, oh va m'arrêter!... m'enfermer" encore!... avec des fous!... Jusqu'à ma mortie serai donc torturée !......