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Le Petit Journal, 7 février 1937

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Le Petit Journal
7 février 1937


Extrait du journal

Son bourreau, a demi-fou tirait toutes les nuits . des coups de carabine Saint-Quentin, 6 Fév. — C'est un drame aussi invraisemblable qu'horrible qui vient d'être découvert à Beaurevoir, commune du nord du département - de l'Aisne. Un habitant de ce village se présen tait ce matin aux gendarmes du Catelet : — Depuis plusieurs semaines, déclarat-il, la population de Beaurevoir vit sous la terreur. On forgeron, Georges Bocquet; •'empare soudain, sans aucune raison, de son fusil de chasse et tire des coups de feu au hasard. C'est ainsi que, cette nuit, il a brûlé une dizaine de cartouches, je tant l'alarme dans tout Je village. Pensant que Bocquet, vieillard de 61 ans, qui a la renommée d'être un alcoo lique invétéré, devait avoir des atteintes de delirium, les gendarmes gagnèrent Beaurevoir, où une rapide enquête con firma les faits. Us se rendirent alors chez le forgeron, non sans prendre de grandes précautions afin d'éviter les coups de feu toujours possibles. Mais l'homme était dans sa forge et ne les vit pas arriver. (Voir la suite en cinquième jx»je)...

À propos

Fondé en 1863 par Moïse Polydore Millaud, Le Petit Journal était un quotidien parisien républicain et conservateur parmi les plus populaires sous la troisième République. Le journal jouit vite d’un succès commercial sans précédent, renforcé par la publication de divers suppléments, parmi lesquels son célèbre « supplément du dimanche » ou encore Le Petit Journal illustré. La publication s’achève à l’orée de l’année 1944.

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