Extrait du journal

INNOCENT OU COUPABLE? CHAPITRE ÏI —Suite PREMIERS 'SOUPÇONS Pendant que les deux hommes s'incliflaient, M. Marais tirait nn petit carnet de sa poche et traçait quelques mots. — Où est M. Manuel? demanda-t-il. — Dans le cabinet des patrons. Tout droit, le chef de la sûreté qui avait One admirable mémoire des lieux et des figures ser dirigea vers la petite pièce où Pierre de Sauves l'avait reçu à quelques jours delà. A l'aspect de M. Marais, le commissaire se leva et renvoya la personne qu'il interrogeait.! . Rapidement, et très clairement, il exposa l'affaire. — C'est le docteur Combes qui a fait la rapport ? demanda le chef. . —. .Oui, monsieur, répondit l'autre. Il cou-v clutà l'assassinat par strangulation. A-t-il pu découvrir s'il y a eu lutte 1 — Il le croit, cependant le corps est dans Un tel état do décomposition que toute trace n'est guère possible à relever. Le cou seul qui est à nu permet de voir les ecchymoses pro fondes de l'étranglement. Sur le côté du crâne, .il y a également les marques d'un coup-depoing américain, & l'aide duquel l'assassin a assommé sa victime ayant de l'étrangler* <1) Traduction et rsproduction interdites*...