Extrait du journal

était parti pour Fez, est revenu S Tanger sans 'avoir pu dépasser Moulay-Yacoub à une quinzaine de kilomètres du Nord-Ouest de la capitale. Tous les chemins sont interceptés ; les courriers sont menacés de mort. Quand le courrier est reparti le jeudi 11 mai, un grand combat se livrait autour de Fez. Les troupes, sorties hors des murs, re poussaient les rebelles. Ceux-ci avouent de grandes pertes. De puis le début ctes hostilités, les soldats d'Hafid, disent-ils, se battent comme des chrétiens. . D'autre part, les renforts continuent encore à s'embarquer pour Casablanca. C'est ainsi que le vapeur affrété OuedSebou a quitté Oran, emportant cinq of ficiers, dix-huit sous-officiers, 178 hom mes de diverses armes et 300 tonnes de matériel de guerre. Quant à l'action des. Espagnols au Maroc, un télégramme de Ceuta nous apprend qu'une note officieuse dément catégoriquement les nouvelles envoyées de divers ports de la Méditerranée et relatives à la situation de cette ville. Il est dit dans cette note qu'aucune opération n'a été effectuée, ces jours derniers, et que les troupes indigènes au service de l'Espagne se trouvent sur les mêmes positions qu'elles occupaient antérieurement, sans avoir avancé d'un seul pas. Enfin, par une dépêche en date d'hier, le capitaine général de Melilla mandait que les tribus voisines d'Alhuçemas de mandent avec insistance la protection de l'Espagne sur leur territoire....