Extrait du journal

Les ÎO secondes s Carpentier debout et Dick Smith à terre fl'Ii. Petit Journal.) <' Me& impressions de Victoire }' par Georges Carpentier — Ma rentrée s'est traduite -par une victoire■ Je suis J'avoue que j'avais le trac comme je ne l'avais jamais eu. , si jeune ! Mais aujourd'hui que j'ai fris de l'âge, je me sem rends mieux compte et je sais comprendre ce qu'une dé) pour mon avenir. Puis, il -y avait si longtemps que je n'avais reparu en public. Et quel public, mon Dieu ! Depuis le bas jusqu'en haut, partout, partout, des princes, des ducs, des officiers supérieurs, des as, des mutilés et des artistes... et même un cinéma, que dis-je? des cinémas! Me présenter aussi peu vêtu de vant toute cette assistance, quel émoi! . » Surtout contre un adversaire comme Dick Smith qui, je l'avoue, m a donné du mal. Quelle endurance ! Quel courage ! De plus, il sait boxer et con naît toutes les roueries du métier. Il fallut me les rappeler. J'y réussis. Je déci dai de finasser également. J'ai gagné, tant mieux, et j'attends mon prochain match avec confiance. Je pourrai faire du beau travail. » J'espère être encore en meilleure forme, car maintenant, je peux vous le confier secrètement, je ne me sentais^fas en bonne condition. J'étais un peu fa tigué. C'était ma rentrée, en un mot ! » Je pense faire mieux encore quand je rencontrerai un nouvel adversaire. * Georges Carpentier-...