Extrait du journal

vient les poudrer à frimas ; qu’il est dange reux de s’insurger contre la nature quand elle trace sur la peau les premières rides, et que la meilleure eau de toilette est encore l’eau claire d’une fontaine. Mais il faut compter avec la coquetterie humaine et surtout avec cette prétention in née chez l’homme autant que chez la femme de ne jamais vieillir; il y a là une veine trop riche à exploiter pour que certains indus triels la dédaignent. Passe donc pour l’exil.: italien de cette nouvelle forme de notre incommensurable vanité, mais encore fau drait-il l’exploiter d’une façon à peu près inoffensive. Aussi M. Basset conclut-il, lui, à une application plus rigoureuse de la loi du 19 juillet 1845 et de l’ordonnance du 29 octo bre 1846. Mais celle-ci, comme celle-là, traite de l’exercice de la pharmacie, et des précau tions que doivent prendre les pharmaciens dans la vente et l’emploi des poisons. Cela n’est pas suffisant;alors surtout qu’une foule d’industries sont obligées aujourd’hui de se servir des poisons les plus violents, et que si le pharmacien n’en délivre pas un seul mil ligramme sans ordonnance du médecin, le droguiste d’à côté en délivre des litres et des kilogrammes au premier venu. On ne peut donc interdire le commerce des poisons en dehors des pharmacies, sous peine de porter un préjudice grave à une douzaine d’industries. Mais puisqu’il est de mode d’a voir des laboratoires municipaux dans tou tes les grandes villes , ceux-ci devraient avoir pour mission de dévoiler officiellement toutes les fraudes qui se commettent dans l’industrie et qui s’attaquent non moins à notre bourse qu’a notre santé. — Adv....