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Le Petit Marseillais, 9 juillet 1877

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Le Petit Marseillais
9 juillet 1877


Extrait du journal

Une déptîche de l’agence Havas, datée do Paris, 8 juillet, complète ainsi qu’il suit le compte-rendu que nous avons publié hier, sur la réunion de la commission supérieure do l’Exposition de 1878 au ministère du com merce : M. de Meaux, ministre du commerce, ouvrant la séance de la commission a prononcé un dis cours dans lequel il a dit : « Outre les autres discours prononcés depuis la visite de M. le président à l'Exposition, ce ne sont plus seulement des paroles, ce sont des faits qui sont venus dissiper les alarmes peu sincères et les bruits calomnieux. » Le ministre a constaté les progrès do l’Expo sition : il a fait ressortir les bienfaits résultant de cette entreprise, et a ajouté : « L'Exposition se prépare dans les meilleures conditions. Tout atteste l'abondance des capi taux et la confiance dans le crédit de la France. Tout nous promet cette année une heureuse récolte. L’ordre est et restera fermement main tenu, énergiquement sauvegardé par le prési dent. Le traité de commerce conclu avec l’Ita lie, dans des conditions qui ne peuvent alarmer aucune industrie, témoigne de l’activité de nos relations commerciales et de notre bon accord avec nos voisins. » Le ministrç; après avoir souhaité la paix en tre tous les y upies, a terminé en ces termes : « Le snecpcle de la guerre d’Orient, à l'écart de laquelle lions nous sommes tenus, montrera ce que vaut la France et ce qu’elle peut pour se relever, avec l’aide de Dieu, dans l’ordre, le tra vail et la paix. » Après l'exposé du commissaire général et des divers directeurs de l'Exposition de la situation des divers travaux, le ministre a entretenu la commission d’un projet d’organisation de con cours musical dans la salle «le fêtes du Trocadéro. Le ministre a fait, en out*e, part à la com mission de son intention de la voir #e diviser en plusieurs sous-comités où chaque affaire pour rait être discutée et divisée. Cette proposition est adoptée à l’unani mité.— H....

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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