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Le Petit Marseillais, 12 janvier 1910

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Le Petit Marseillais
12 janvier 1910


Extrait du journal

Il y a, parmi ces vieillards, des gentilshom mes d’hier, qui avaient leurs palais en ville et leur villa à La Giostra... Ils avaient une famille, des enfants, des petits-enfants... II y a, parmi ces fillettes et garçons, des enfants de millionnaires, comme des enfants de pauvres gens., Les uns et les autres se sont retrouvés seuls après la terrible secousse qui a provoqué le déchirement de toutes les familles et l’épar pillement de toutes les fortunés... S’ils avaient dû compter sur l’effort administratif, sur l’initiative des bureaux pour rester en ce monde, où seraient-ils maintenant? Mais une reine est venue, qui s’est penchée vers eux et, désormais, ils sont là, heureux et bien soignés... Aussi faut-il entendre avec- quel respect on prononce le nom de la reine Hélène, dans cetto cité de pitié. Tous les jours, les enfants, dans l’école ou dans l’église, et les vieillards, dans l’hôpital, ajoutent à leurs prières des...

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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