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Le Petit Marseillais, 12 septembre 1911

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Le Petit Marseillais
12 septembre 1911


Extrait du journal

250 ouvriers dans sa carrière de pierres du vallon de Corbières et 300 autres journaliers dans ses carrières de Cassis. Dans le grand souterrain, qui n’aura pas moins de 22 mètres de large, les foreuses élec triques et les mines poursuivent lentement mais sûrement leur œuvre de pénétration ; trois équipes d'hommes se relevant toutes les huit heures assurent les travaux de perce ment ; les relèves ont lieu, le matin, à 6 heu res ; l’après-midi, à 2 heures ; le soir, à 10 heu res et le matin, ù 6 heures. Les mines sont généralement prêtes vers 10 heures du matin et 2 heures de l’après-midi, 6 heures et 10 heures du soir ; 2 heures et 6 heures du ma tin. C’est à ce moment qu’on les fait exploser. Chaque équipe prépare donc deux « volées » et chaque « volée » comportant 20 à 22 mines, c’est, par conséquent, plus de 120 mines qui éclatent quotidiennement. Le percement avance d’environ 3 mètres par jour. Il atteint, à ce jour, près de 400 mètres, sur 3 kilomètres 500, longueur aue doit avoir...

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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