Extrait du journal

Une lumière d'Afrique brûle Rome. Pas un souffle. Dans le palais presque désert, des êtres Jurtifs semblent chercher l'ombre. Je suis attendu. En m'apercevant, le Duce se lève, jette un journnl qu'il lisait. Nous voici de nouveau face à face • devant la table fameuse. Une fois encore, je regarde le maître adulé et haï. Velu de flanelle blanche comme un joueur de tennis, il semble plus brun, plus trapu et, chose singulière, plus rudement plébéien. De son côté, il m'observe. Ses traits, qu'il maîtrise plus qu'homnie au monde, expriment, aux premiers mots, une sorte d'affable et railleuse curiosité....