Extrait du journal

Je vous avais signalé, ce matrn, que tes Allemands jouaient du désaccord entre les alliés sur la question du charbon comme sur celle des réparations. Ils ont assisté, une fois de plus, ce soir, à la déroute complète de leur plan, par la profonde union de ceux qu'ils espéraient diviser. Le coup a été assez dur pour eux, car ils étaient loin de s'y attendre. Je suis, en effet, en mesure de vous annoncer qu'à la fin de la matinée, M: Lloyd George S'était fait conduire chez -NI. Millerand, à la villa Neubois. Avec une spontanéité complète et chaleureuse, le Premier anglais avait déclaré fin président du Conseil français que la Grande-Bretagne reconnaissait peinement l'importance que la question du charbon représente pour la France, et qu'elle était fermement résolue à partager et à soutenir, sans réserve, dans cette question. le point de vue français. Cette démarche capitale était, natureliênrënf; ignorée des Allemands, d'où leur surprise et leur déce,ption....