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Le Petit Parisien, 14 mars 1918

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Le Petit Parisien
14 mars 1918


Extrait du journal

Le conseil municipal, réuni, hier, en comité secret, à l'Hôtel de Ville, a longue ment discuté les diverses mesures de pré caution qui s'imposent pour assurer le maxi mum de sécurité à la population parisienne, au cas de nouvelles incursions des avions ennemis. Le débat, très animé, s'est prolongé jus qu'à 8 heures et demie du soir. La plupart des conseillers sont venus à la tribune ex poser leur point de vue sur les divers pro blèmes soulevés. Les décisions du préfet de police Répondant aux observations formulées, M. Raux, préfet de police, a annoncé les mesures propres a leur donner satisfaction qu'il venait de prendre, et qui sont les suivantes : Installation de 25 à 30 nouvelles sirènes sur les monuments de Paris pour annoncer l'alerte et suppression, dans un délai de cinq fours, de toutes autres sirènes, aussi bien a Paris que dans la banlieue. Participation de la sonnerie des cloches à la fanfare de la berloquè. Interdiction de. circuler, durant l'alerte ù tentes voitures autres que celles assurant un service public et qui devront porter sur leur phare l'inscription S. P. Les tramways et autobus devront, dès le sigrfal de l'alerte, regagner leur garage et les taxis aller se ranger devant le plus pro che abri, où chauffeurs et voyageurs se ré fugieront. Les abris et le Métro En ce qui concerne les abris, leur nombre, qui est de 2.700, va être considérablement augmenté, de façon ù, offrir un,refuge à 500.000 personnes, au lieu de 300.000 actuel lement. Un crédit de 8.000 francs a été ou vert pour l'achat de petites lanternes bleues qui serviront à les désigner. Toutes les stations du Métro demeureront ouvertes pendant, les heures où le service fonctionne, mais si Une alerte survient après la cessation du service, seules seront acces sibles au public les stations désignées com me abri et qui sont au nombre d'une tren taine, dont. 23 à plus de sept mètres sous terre et 7 entre cinq et six mètres. Les 200 autres sont moins protégés. Le préfet n'est pas disposé à! interdire l'accès des lignes souterraines, qui consti tuent un excellent refuge ; mais, comme cotte mesure nécessité; après l'alerte, la visite des galeries, il ne peut prendre aucun engagement en ce qui concerne la remise en marche, sur toutes les lignes, des servi ces interrompus. _ . En vue d'assurer la sécurité de Paris, le préfet se préoccupe de recruter un corps de I volontaires qui opérera sous la direction des gardiens de la paix et assurera, notamment, le service de surveillance dans les stations du Métro et les abris, particulièrement dans ! les maisons où des femmes seules remplis sent les fonctions de concierge. Des hom mes du corps de sdnté et les ambulfiiioes militaires participeront-au service médical....

À propos

Le Petit Parisien est un grand quotidien français, publié entre 1876 et 1944. Il était l’un des principaux journaux sous la Troisième République.

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