Extrait du journal

Grandeur et décadence Il n'y a pas si longtemps que le « diabolo e faisait fureur. Il n'était presque personne qui ne s'exerçât à manier adroitement ses deux baguettes. Dans nos jardins publics, on ne voyait que joueurs de diabolo, autour desquels on faisait cercle, et ces virtuoses en arrivaient même à quelque cabotinage. Puis, peu à peu, l'indifférence, l'oubli pour ca jeu qui eut une vogue prodigieuse. Et voici, après cet engouement, l'épilogue des caisses de diabolos » invendus échouent, avec d'autres épaves parisiennes et d'autres objets abandonnés, à cette salle de la rue des Ecoles où l'Etat, devenue propriétaire d'une foule de choses hétéroclites, parmi lesquelles se trouvent les pièces à conviction des procès criminels, les offre à de dérisoires enchères....