Extrait du journal

(•i conçoit qu'il multiplie le nombre des malheureuses, qu'il détermine certaines d'entre elles à quitter le foyer conjugal plutôt que d'être indignement traitées, qu'il suscite comme un souffle de révolte. A coup sûr, la communauté s'impose en principe à la femme qui offre une dot, mince ou grosse, comme à la femme qui n'a rien mais celleci ne peut se soustraire à l'étreinte de la loi, alors que celle-là s'y dérobe par les multiples combinaisons que lui présente le code. Ces combinaisons ne peuvent exister que par contrat, et le contrat, qui ne se passe ni verbalement ni sans concours extérieur, coûte cher. Il est à peu près* interdit à l'ouvrière. De là la nécessité, d'après les féministes, de retoucher le code et de donner quelques sérieuses garanties à la femme qui n'a pas les moyens de rendre visite au notaire et qui. néanmoins, voudrait s'assurer la sécurité légitime des vieux jours....