Extrait du journal

Mais on pouvait supposer que ces châtiments corporels n'étaient appliqués que dans les écoles de garçons. C'est une erreur. Les écolières allemandes sont également fouettées. « Il ne faut jamais frapper une femme, fût-ce avec une fleur », dit un proverbe oriental. Les autorités scolaires de !'Allemagne avaient pensé jusqu'ici différemment. Dans une étude que M. Jost, inspec'eur-générai de l'Instruction publique en France, a publiée sur la situation des instituteurs à l'étranger, on voit que le régime disciplinaire de la férule est en pratique chez tes Allemands dans toutes les écoles de tilles. La baguette de jonc » y est considérée comme un des attributs essentiels de tout matériel scolaire un peu complet. Toutefois, je dois reconnaître que des protestations se sont élevées à ce propos. Et elles viennent d'avoir pour effet « d'amener les autorités scolaires, dit un journal berlinois, ù penser qu'it vaut mieux ne pas fouetter les écolières, au moins en classe ». Voici, en conséquence, la note qui a été adressée aux directrices d'écoles de lilles: « Eu raison du général qui règne il notre époque, la maitresse n'est pas autorisée il. corriger corporellement les jeunes filles. Celles-ci possédant un sentiment de l'honneur vif est susceptible, il est à recommander, comme punition la plus grave, de leur assigner pour uu temps plus ou moins long une place dans le voisinage de la maîtresse, sur un banc séparé. De même l'instruction de service pour les directrices dï-rnles communales il. Berlin, les avertit en son paragraphe 13, qu'elles aient à s'abstenir de punitions corM'elles à l'égara des jeunes filles....