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Le Petit Provençal, 2 mai 1916

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Le Petit Provençal
2 mai 1916


Extrait du journal

Les militants syndicalistes eux-mêmes, ceux qui se montrèrent jadis les plus actifs, les plus violents et les plus exaltes, ne sauraient avoir là-dessus d'autres sentiments que ceux de la grande masse des travailleurs. Ae savent-ils pas que.de l'autre côté du Rhin, les chefs et les soldats des grandes organisations syndicales sont complètement asservis a tous les criminels desseins de l'Allemagne ? Ae savent-ils pas que les syndicalistes bouches ont approuvé avec enthousiasme tous les forfaits monstrueux des hordes germaniques et qu'ils seraient prêts à applaudir demain à toutes les conquêtes rêvées par la furieuse démence des rangeralistes ? Ae savent-ils pas que ces syndicalistes bouches transformes en lâcheurs de bottes au service du kaiser et de toute sa bande sont allés jusqu'à dénoncer comme traîtres les députes socialemokratps dissidents à cause des quelbues manifestations d indépendance, pourtant bien timides, que ces députés se sont permises ?...

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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