Extrait du journal

C’est que justement Pelletan a incarné la volonté de transformation sociale du radicalisme, il l’avait amené jusqu'aux confins du socialisme, à un point tel, qu'au moins dans l’ordre des réalisations immédiates, ils se confirmaient pour une période telle qu’elle suffirait encore aujourd’hui, et surtout aujourd'hui, où on est tant revenu en arrière, à satisfaire les appétits les plus gourmands. Nationaliser les chemins de fer, tes mines, les banques, etc., d’une façon générale tout ce qui constitue une féodalité industrielle, un Etat dans l’Etat, rendre à l’Etat ce qui n’est Plus du domaine de la propriété privée e* do la libre concurrence, quel programme! Et ce fut pourtant, grâce à Pelletan, velue du radicalisme, affermi dans ses Congrès, plate-forme de ses candidats....