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Le Petit Provençal, 6 juillet 1927

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Le Petit Provençal
6 juillet 1927


Extrait du journal

T a plupart des religions ont utilisé la peur de la mort, l’épouvante de l’au-delà, à obtenir de la masse lu résignation à son sort, l’acceptation de la servitude, nécessaires au rendement de son labeur. De même qu’on engraisse la volaille destinée à la table, de même une certaine prospérité était permise aux taillables et corvéables a merci pour satisfaire ensuite aux exigences du seigneur, à ses besoins, voire à son luxe. Un serf de moins constituait une perte, comme un esclave jadis. Le seul maître économe, utilitaire, était ce Romain qui, forcé à un sacrifice pour maintenir la discipline dans l’ergastule le réduisait du moins au minimum en faisant jeter les serviteurs rétifs aux surines de ses viviers....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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