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Le Petit Provençal, 11 novembre 1913

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Le Petit Provençal
11 novembre 1913


Extrait du journal

La joie des cléricaux, des nationalistes, des conservateurs forcenés, haineux ennemis des ouvriers, la joie de tous les antirépublicains fut immense, insolente, quand ils virent Poincaré escalader le ministère. C’était leur homme ; en lui bouillonnaient toutes leurs espérances de revanche de classe. Ils connaissaient l'esprit étroit, froidement rancuneux du nouveau président du Conseil ; sa colère méprisante contre les républicains avancés et leurs doctrines donnait des garanties solides à la haute bourgeoisie enrichie, gonflée d’orgueil et de privilèges, férocement conservatrice. Cela eût dû nous instruire, nous mettre en garde....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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