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Le Petit Provençal, 14 juillet 1927

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Le Petit Provençal
14 juillet 1927


Extrait du journal

On a commencé par les faits du front : on va bien en venir à ceux de l’arrière ; à démêler l’écheveau d’intrigues qui aboutit à des représailles politiques, à des revanches particulières. Ce ne turent pas les républicains qui avaient de féroces rancunes à satisfaire ; ce ne sont point eux qui, sans relâche, comme au temps de Sylla et du Conseil des Dix, dénoncèrent et firent signe au •bourreau. Certes, M. Clemenceau, M. Ignace, M. Bouchardon et d’autres abrogèrent toute pitié ; cependant, exécuteurs des hautes œuvres, ce n’étaient pas eux qui avaient fourni aux dossiers ni chargé les fusils. ‘ Tout s’expie. La plainte qui a commencé par n’être qu’un murmure, vu qu’isolée, s’enfle, s’accroît, finit par éveiller le plus nonchalant écho. Alors, la foudre frappe....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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