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Le Petit Provençal, 15 septembre 1910

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Le Petit Provençal
15 septembre 1910


Extrait du journal

L’usage est ancien qui veut qu’à certaines heures les chefs de la politique officielle s’expliquent autour d’une table, inter ovula, dirait un latinisée, sur leurs tendances et leur méthode. In viné verstas, supposait-on, quand s’établit cette vielle coutume, que le vin, d’ailleurs toujours sobrement consommé par nos ministres, serait plus favorable aux expansions que l’eau sucrée de la tribune ? Alphonse Karr, dont l’esprit étincelant savait en quelques mots résumer toute une situation, s’écriait plaisamment en pareil cas : « La patrie est en danger, mangeons dû veau ! »...

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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