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Le Petit Provençal, 20 février 1911

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Le Petit Provençal
20 février 1911


Extrait du journal

Mon départ du sous-secrétariat d’Etat ! des Finances a provoqué diverses observations de la part de nombreux confrères et, comme certaines d’entre elles sont inexactes ou désagréables, j v voudrais revenir personnellement. Quand je dis , désagréables, d'ailleurs, j'entends déca- ; agréables pour les autres ; pour mes j anciens collègues ayant occupé ou occis- j pans encore des fonctions sous-ministé- ^ réelles. suivant une expression courante. | Personnellement on ne m'a rien dit de j désagréable à ce sujet et j’en remercie mes confrères. J'ignore d'ailleurs si quelques feuilles à gages m’ont injurié & ce propos comme c’est leur habitude, et je professe à ce sujet la plus complète indifférence. Il m'est toutefois indifférent, par exemple, d’être traité « d’Excellence ignominieuse » comme je le fus pendant plusieurs mois par le journal aixois de M. Gabriel Baron....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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