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Le Petit Provençal, 21 juillet 1899

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Le Petit Provençal
21 juillet 1899


Extrait du journal

Jaurès a cru voir une attaque personnelle dans notre manifeste. 11 s’est trompé. Jaurès est venu tard au socialisme. Mais il y est venu avec toute sa raison et avec tout son cour, et je n’ai jamais entendu lui faire l’injure de suspecter sa sincérité et sa bonne foi. Il en est de même d’ailleurs à l’égard des autres camarades de lutte dont nous avons cru devoir nous séparer. Nous ne mettons en doute ni leur sincérité ni leur bonne foi et nous ne nions aucun des services qu’ils ont pu rendre à l’idée socialiste ; mais les gens de bonne foi peuvent se tromper et nous estimons que nos camarades se trompent dans la tactique à laquelle ils essayent de lier le parti socialiste tout entier....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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