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Le Petit Provençal, 24 juin 1910

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Le Petit Provençal
24 juin 1910


Extrait du journal

Il est imprudent de croire que le Droit porte en lui-même des signes capables de le faire reconnaître, de l’imposer à toutes les intelligences. Dans les plus graves questions, les hommes s’opposent les uns aux autres non pas seulement avec leurs intérêts et leurs passions, mais encore avec la sincérité de Convictions fortes dont le moins qu’on puisse dire est qu’elles sont l’une ou l'autre ou toutes ensemble monstrueusement injustes. Là ou l’iniquité est la plus forte, l’on trouverait sans trop chercher des consciences étranges asserment, mais d’une parfaite loyauté pour prendre, en faveur de l’iniquité, un parti dont aucune arrière-pensée n’atténue la force....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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