Extrait du journal

Il achevait de la définir en la comparant à une institutrice qui fait la classe à la Démocratie. « cette enfant terrible qui a tant besoin de leçons >. Ses romans ? Ce ne sont, guère, au fond, que des Almanachs du bonhomme Richard, sous forme romanesque. Si Mme Sand descend de Rousseau, André Léo descend de Franklin, sans en avoir la bonhomie. C’est une femme pratique chez qui l’utilité étrangle constamment la poésie. Cette Enseignante n’a point de souplesse. Elle professe l’instruction obligatoire et la morale Indépendante et n’écrit des romans que pour élargir sa petite classe. On la sent puritaine. C’est une Mme Sand de la Démocratie sévère. La Commune, dont elle a partagé l’exil, a interrompu une renommée fondée sur des livres intitulés : Un divorce, Un mariage scandaleux. Jacques Galeron. Légendes corréziennes, Les enfants de France, etc... Scs romans sont certainement plv s honnêtes que les libertinages de Mme Sand. littérairement, et dans l’ordre démocratique, Mme André Léo est à peu près ce qu’est Mgr de Ségur dans l’ordre catholique. > i (Lire la suite à la 2e page fr* colonne...