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Le Petit Provençal, 28 octobre 1896

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Le Petit Provençal
28 octobre 1896


Extrait du journal

L’existence et la prospérité de cette association gênaient évidemment M. Rambaud. Pour l’administration de son ministère ? En aucune façon, et je le prouverai. Elles le gênent en ce sens qu’elles le mettent en bien étrange posture pour refuser une autorisation analogue aux professeurs .qui la sollicitent aujourd’hui. Une contradiction flagrante se dresse. Pour la faire cesser, nous disons au ministre : « Etendez cette liberté, donnez aux uns ce qui fut accordé si justement aux autres. » Les réactionnaires de l’école dite libérale, par une monstrueuse ironie, offrent une autre solution : « Ce précédent vous gène, dirent ils. supprimez le ; nul ne pourra désormais s’en réclamer. » La meilleure façon d’empêcher de nouvelles associations de fonctionnaires de s’organiser est simplement de désorganiser, de supprimer plus ou moins jésuitiquement, de dénaturer celles qui existent....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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