Extrait du journal

Patrons et ouvriers sont solidaires devant les méfaits de la crise ; commerçants et consommateurs subissent le même préjudice en présence de la désorganisation des échanges. Pourquoi ? Parce que la mévente des produits manufacturés, qui prive l’industrie de l’écoulement normal de la fabrication, condamne en même temps son personnel au chômage et diminue son pouvoir d’achat ; parce que, dans le second cas, la résistance raisonnée ou non de l’acheteur, les restrictions que s’imposent les classes aisées — toutes choses qui conduisent à la sousconsommation généralisée — aggravent sans profit pour personne le marasme initial....