Extrait du journal

but d’améliorer profondément le sort du peuple n'est qu’un crime remplaçant un autre crime. MAXIMILIEN ROBESPIERRE. Suite (1). Jusqu'à midi l’insurrection fut seule maîtresse ; grâce aux barricades qui s’étaient élevées avec une incroyable rapidité, elle s’étendait sur toute la partie orientale de Paris, occupant, sur la rive droite, le faubourg Saint-Antoine et le faubourg du Temple; sur la rive gauche, h faubourg Saint-Marceau et le faubourg Saint-Jacques. D’ailleurs, aucune violence ii3 fut commise par le Peuple dans les quartiers où il était le m être; à la barrière Saint-Antoine, l’octroi fut protégé par les insurgés, et personne dans les barricades ne voulut s’affranchir de l’impôt. A la barricade do la rue Culture-Sainte-Catherino, un insurgé ivre s’étant mis à crier : incendions ! fut conduit par ses camarades à un poste de pompiers. Dans la rue Saint-Martin, une seu e boutique resta ouverte, celle d’un bijoutier, dont l’étalage était aussi complet que s’il eût régné le plus grand calme, tandis qu'à quelque distance de là le Peuple cherchait à enfoncer la boutique d'un marchand do fer. Ci* contraste est significatif. Sur quelques-unes des boutiques fermées le Peuple avait écrit : respect aux propriétés ; mort aux voleurs ! Ou lisait encore plusieurs de ccs inscriptions sur les ruines du faubourg SaintAntoine après l'insurrection. Les drapeaux qui flottaient sur un grand nombre de barricades étaient les drape tricolores des ateliers nationaux ; sur la plupart d’entre eux on lisait : du travail et du pain ! Tout cela n’empêcha pas la réaction, scs repéréson tans et ses journaux de traiter les insurgés de pillards, d’assassins et d’incendiait s....