Extrait du journal

Le National ne comprend point la République comme idée positive ; il n’y voit, n’y n jamais vu qu'une négation, la Charte constitutionnelle, moins le roi. — Lorsque M. Tbiers.se tenant dans la sphère des principes, posait son fameux axiome : I.e roi règne et ne gouverne pas, il délassait la république du National. Plus matérialiste que M. Thiers, le National, après avoir supprimé le principe, voulut aussi supprimer le symbole; mais comme, à part la destruction du symbolisme monarchique, lo système du National ne diffère essentiellement en rien de celui de M. Thiers, à peine la royauté expulsée, le National s’est fait partisan de ce qui ressemble le plus à une royauté, il s’est fait partisan de la présidence, et la République, pour lui, a été constituée. Otez la personne royale, ôtez la prorotative royale, et le National, que Louis-Philippe aimait, parce qu’il l'avait deviné, est tout aussi juste-milieu, aussi doctrinaire, aussi conservateur et rétrograde que M. Guizot....