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Le Phare de la Loire, 10 janvier 1870

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Le Phare de la Loire
10 janvier 1870


Extrait du journal

Cette impatience fera place à une indignation légitime, quand on saura jusqu’où l'ancien ami de Jules Favre n été dans la voie des concessions et des palinodies. Pour notre part, nous n’attendons plus rien. Une lettre adressée par M. de Poigne, député dot* Siivoie, au courriez' des Alpes, a levé tous les voiles, éclairci tous les doutes... M. de Boigne était, paraît-il, accusé par ses amis les cléricaux , d’avoir trop complaisamment participé à ta formation du nouveau cabinet ; il a senti le besoin de se justifier, et il n’y est parvenu qu’on accusant M. Emile pâliviol. On lira plus loin sa lettre en entier. Pour montrer ce que valent les anciennes convictions de M. Emile olivier, devant le nouveau ministre de la justice, il nous suffira de citer un Passage de cette épître édifiante. M. de Boigne écrit qu’invité à s’exprimer sur la question romaine, au sein d’une réunion do vingt membres du Corps législatif, M. Emile Ollivier a déclaré :...
Le Phare de la Loire (1844-1944)

À propos

Le Phare de la Loire est un quotidien régional fondé à Nantes en 1844 par Charles-Victor Mangin. Le journal disparait une première fois en 1851, en raison de son opposition à Louis-Napoléon Bonaparte. En 1876, le périodique est repris par le républicain Georges Schwob qui en fait le principal quotidien de la région nantaise. Dès l’affaire Dreyfus, la ligne éditoriale du journal vire au nationalisme.
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