Extrait du journal

Yesl-il pas triste de songer que douze ans après les malheurs que nous a valus l’empire, nous n ayons pas encore su nous assimiler les méthodes qui vieil mit lu force de nos vainqueurs Les Prussiens après lésa ne mii;y„( pUS douze ans à réorganise* lotir armée et à profiter des leçons de la défaite. Nous devrions avoir le même souci d’une prompte réorganisation des forces nationales, et ne plus gaspiller notre temps à des discussions stériles et A des recherches de combinaisons byzantines. On reconnaît aujourd’hui que la loi Laisant est excellente et voilà six ans que des considérations secondaires — dont quelquestures sont inavouables — la faisaient ajourner. Est-ce que l'intérêt do la défense nationale et du prestige extérieur do la France n’aurait pas du, à lui seul, primer toutes les préoccupations militaires, et les dominer de toute sa hauteur?...