Extrait du journal

Ce grand malaise, je l’ai, pour ma part, éprouvé plus de cent fois et je le redoute encore. J’ai visité bien des musées, dans le vieux et le nouveau monde. J’ai vu des choses admirables. Je ue les ai pas vues sans fatigue et, parfois même, sans une sorte d’exaspération. Mes longs piétinements dans des bâtiments mal construits ou mal appropriés, à l’usage qu’on en fait, je nie les rappelle avec une sorte de rancune, et la céphalée dont parle Durtain se complique souvent, chez moi, d’une grande pesanteur des jambes, fort pénible au bon piéton que je suis, et d’un assoupissement que je souhaiterais de retrouver le soir, au lit....