Extrait du journal

I/ambassadeur d’Allemagne occupe à Borne un vieux palais magnifique et immense. A Berlin, le secrétaire d’Etat aux affaires étrangères rangères n’a pour demeure qu’une maison très ordinaire qui, en regard du palais de Rome, ne vaut guère plus qu’une loge de concierge. Quand donc M. de Biilow fut appelé soudainement de Rome à Berlin, ses serviteurs eurent l’impression d une grande infortune. C’est alors que son chef, marmiton insigne, vint dire à Madame de Bülow, avec une profonde révérence : « Ne craignez rien, Madame, j’ai l’intention de vous suivre. Un fidèle serviteur n’abandonne pas ses maîtres en détresse. »...