Extrait du journal

Dans le premier émoi de la tragédie de Marseille, les fascistes français, leurs ligues et leur presse, s'étaient efforcés de diriger contre nous la passion publique. Le sain .g avait coulé, des balles avaient frappé un roi et un ministre. Nul doute ; le « front commun » était le coupable ; c'est au « marxisme » international qu'il fallait demander compte de l'attentat. L'Ami du Peuple, le Jour, le Matin que la rage étouffe, tous nous dénonçaient à l'envi comme des complices ou des inspirateurs. Et voici que la vérité se fait jour, la vérité que le Populaire avait aussitôt pressentie et désignée. Oui, l'attentat de Marseille a des complices et des inspirateurs, mais en remontant la filière, ce n'est pas au « marxisme », c'est au fascisme international que l'on aboutit....