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Le Progrès de la Côte-d’Or, 17 mars 1873

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Le Progrès de la Côte-d’Or
17 mars 1873


Extrait du journal

Il allait sauter à terre quand un cri gé néral d’effroi vibra dans la grotte, et, en même tempe, il sentit le bout d’une de ses bottes fortement mordu. C’était son tigre qui profitait traîteusement de la situation pour venger sa griffe châtiée. Il avait rampé sournoisement, et, se i adressant soudain, il avait saisi main tenant entre ses dents, à défaut du pied, la semelle des bottes de son maître. Celui-ci, au lieu de se troubler, sourit de sa drôlatique et critique position ; de sa jambe libre, il appliqua à Mahmoud un si magnifique coup de talon sur le nez, que le fauve carnassier lâcha prise, et s en fut tout renâclant et tout penaud. — Bah ! se dit Montel, qui avait d’abord...

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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