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Le Progrès de la Côte-d’Or, 31 juillet 1890

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Le Progrès de la Côte-d’Or
31 juillet 1890


Extrait du journal

qu’on y sente parfois, dans les pas sages où l’auteur ne se livre pas tout entier au courant de l’improvisation, de fâcheuses préoccupations d’école, le style est puissant et clair. Le plan, d’une simplicité parfaite, laisse l’ac tion se dérouler sans à coup: on va d'une haleine au dénouement. Les dé tails sont traités avec le plus grand, soin; il y a des scènes de passion qui vous font courir le sang dans les vei nes. L’avant-dernière est d’un intérêt poignant; c'est celle où, après lui avoir rendu ses lettres, après avoir essuyé d’elle un irrévocable refus, il la viole, dans une dernière lutte. Je ne connais pas de lecture plus attachante et plus énervante à la fois....

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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