Extrait du journal

Le danseur n a rien de tout cela. Il est généralement laid, avec des mains trop épaisses et des mollets trop saillants. Son costume est ridicule ; sa légèreté pèse cent kilos. Il veut être gracieux et il nous surprend par sa balourdise. Un sourire niais et béat voltige habituellement sur ses lèvres, et je ne sais rien de plus déplaisant que la façon dont ce maître sot quémande les applaudissements de la foule lorsqu’il vient de tourner sur lui-même, comme une toupie d'Allemagne, ou recevoir la danseuse toute pâmée dans ses bras....