Extrait du journal

Quelle différence avec le passé et le temps du cavalier seul ! L'ennemi est toujours sous la menace d'une manœuvre qui peut se produire en un point, quelconque des lignes : il n'a plus la libre disposition de ses réserves. Son indécision se traduit par des coups de boutoir donnés un peu à tort et à travers : et c'est pourquoi Ludendorff et Hindenburg, qui n'ont pas osé se résigner d'emblée à un raccourcissement rationnel de leur front, ne peuvent plus rien faire de grand, ayant dispersé partout leurs moyens d'action, par le fait même de la disproportion existant entre l'étendue des lignes à garder et les effectifs chargés de leur défense, même malgré la puissance des. retranchements Hindenburg. •...