Extrait du journal

Hervé, Jaurès, Vaillant, entre lesquels les Allemands ne distinguent pas et qu'ils mettent dans le même sac, font plutôt piteuse mine à Stuttgart. Les Allemands et les socialistes de tous les autres pays sont absolument scandalisés par la violence autant qu'effrayés par le danger de leurs déclamations. Si nos « surenchéristes » ont cru « épater » les étrangers, à force de leur dire des choses outrées, inédites, inattendues et inentendues, à force de montrer qu'ils « n'avaient pas peur ». ils se sont mis, comme on dit familièrement, le doigt dans l'œil jusqu'au coude. Non seulement, ils n'ont « épaté » personne, mais ils se sont fait enlever, et conspuer de la belle manière. Loin de les prendre, comme ils l'espéraient, pour chefs de file, les socialistes européens, qui ont bien vite remarqué l'indigence grelottante de leur raisonnement, leur présomption inouïe, leur ridicule jactance, en ont fait des gorges chaudes et les ont traités de « charlatans H, de « caricatures » !....